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Photo du rédacteurRoland J. Keller

🍾 Mon 40ème lancement rugissant 🥂

Dernière mise à jour : 21 août

Malgré le report d’Artemis, j’assiste à mon 40e lancement de fusée. Celui de Musk avec ses satellites internet et, surtout, avec un module de transfert écologique de covoiturage.



[Cape Canaveral, September 6, 2022] – Les « Quarantièmes rugissants », vous connaissez ? C’est le nom donné par les marins aux latitudes situées entre les 40e et 50e parallèles dans l'hémisphère Sud, appelées ainsi en raison des vents forts établis, venant majoritairement de l'ouest. Cela n’a rien à voir avec Artemis, mais j’adore utiliser cette anaphore pour parler d’un jubilé. Le mien.


Dimanche 4 septembre, en compagnie d’Émilie Martin et de Philippe Henarejos du magazine bimestriel « Ciel & Espace », ainsi que du photographe de l’Agence spatiale européenne (ESA), Andrea Conigli et ses deux collègues, nous avons assisté à un décollage de nuit, à 10h09 locale, 4h09 du matin le lendemain, 5 septembre, suisse, à partir du complex SLC40.


J’ai donc emmené tout ce petit monde au port Canaveral en face du Sands Space History Center habituel. Voir carte. C’est sur ce bord de lagune que j’ai pu fêter mon 40e lancement – <7 shuttle, 2 delta, 7 atlas, 17 falcon (dont 2 heavy), 4 orbital, 2 ariane et 1 artemis > – pour voir ce décollage où j’ai pu installer tout mon équipement récupéré dupe de tir d’Artemis. Ironie de l’histoire, en congé, Andrea Conigli n’a pas pris son matériel photo. J’avoue que je n’ai pas caché ma fierté d’être le seul à avoir pu capter des images avec le matériel adéquat. Pour ne pas dire de pro, parce que j’ai un équipement de professionnel. À la suite de ce lancement, on a bien fêté le coup !

51 satellites internet Starlink de plus

Il s'agissait du septième vol du premier étage d'appoint de cette mission, qui avait déjà lancé Arabsat-6A, STP-2, COSMO-SkyMed Second Generation FM2, KPLO. Falcon 9 a également emmené 51 satellites internet Starlink supplémentaires ainsi qu’une charge utile de covoiturage qui utilise un véhicule de transfert orbital construit par l’entreprise Spaceflight pour monter sur une orbite plus élevée.

Ce véhicule de transfert orbital Sherpa-LTC de la mission Starlink 4-20 transporte la mission de démonstration technologique Varuna de Boeing, ou Varuna-TDM. Cette mission a pour but de faire la démonstration de technologies et de réaliser des tests de performance en orbite pour un système de communication en bande V, une constellation de 147 satellites destinée à fournir une connectivité à large bande aux utilisateurs commerciaux et au gouvernement américain.


Avec des propergols verts

Pour les puristes, le système de propulsion chimique Sherpa utilise le système de propulsion Polaris de Benchmark Space Systems avec des propergols verts. Le peroxyde à haut test (HTP) est l'oxydant et l'alcool isopropylique (IPA) est le carburant. Ces propergols sont alimentés par pression, en utilisant l'azote gazeux comme pressuriseur. Polaris est un système bipropulseur bimode doté de quatre propulseurs à commande indépendante. Le HTP peut être utilisé comme monopropulseur en mode faible poussée ou combiné à l'IPA en mode forte poussée. Chaque propulseur peut fournir jusqu'à 22 N de poussée individuellement ; lorsqu'ils sont utilisés ensemble, les quatre propulseurs fournissent jusqu'à 88 N de poussée. Grâce à la possibilité de commander les propulseurs indépendamment, Sherpa peut se diriger sans avoir recours à un cardan.


À 1'000 km d’altitude


Ma vidéo captée par un iPhone 13 ProMax. Remarquez, tout à gauche, un gros trait lumineux. C'est : Artemis !

Ce véhicule de transfert orbital de Spaceflight, qui fonctionne à l'énergie solaire, effectuera une série de mises à feu pour atteindre une orbite circulaire à 1’000 kilomètres au-dessus de la Terre. La charge utile de démonstration technique de Varuna a été conçue et construite par Astro Digital, qui a également fourni le système de commande et de contrôle du véhicule de transfert orbital Sherpa-LTC.

My 40th launch


Despite the postponement of Artemis, I am attending my 40th rocket launch. Musk's with his internet satellites and, above all, with an ecological “carpooling” or rideshare module payload.


Do you know the "Quarantièmes rugissants »? This is the name given by sailors to the latitudes located between the 40th and 50th parallels in the Southern Hemisphere, so called because of the strong winds established, mostly coming from the west. It has nothing to do with Artemis, but I love using this anaphora to talk about a jubilee. My own.

On Sunday, September 4, with Émilie Martin and Philippe Henarejos from the bimonthly magazine "Ciel & Espace", as well as the photographer of the European Space Agency (ESA), Andrea Conigli and his two colleagues, we attended a night take-off, at 10:09 a.m. local time, 4:09 a.m. the next day, September 5, Swiss. From the SLC40 launch PAD.

So, I took all this little world to the Canaveral port in front of the usual Sands Space History Center. See map. It is on this edge of the lagoon that I was able to celebrate my 40th launch – <7 shuttle, 2 delta, 7 atlas, 17 falcon (dont 2 heavy), 4 orbital, 2 ariane and 1 artemis> – to see this liftoff where I was able to install all my equipment recovered from the Artemis launch pad. Ironically, on leave, Andrea Conigli did not take his photo equipment. I admit that I did not hide my pride to be the only one to have been able to capture images with the proper equipment. Not to say professional, because I have professional equipment. After the launch, we celebrated!


51 More Starlink Internet Satellites

This was the seventh flight of the mission's first stage booster, which previously launched Arabsat-6A, STP-2, COSMO-SkyMed Second Generation FM2, KPLO. Falcon 9 also carried 51 additional Starlink internet satellites and a carpool payload that uses an orbital transfer vehicle built by the company Spaceflight to climb to a higher orbit. This Sherpa-LTC orbital transfer vehicle on the Starlink 4-20 missions carries Boeing’s Varuna Technology Demonstration Mission, or Varuna-TDM. The mission is designed to demonstrate technologies and perform in-orbit performance testing for a V-band communications system, a proposed 147-satellite constellation to provide broadband connectivity to commercial and U.S. government users.


For the experts, the Sherpa chemical propulsion system utilizes the Polaris propulsion system from Benchmark Space Systems with green propellants. High Test Peroxide (HTP) is the oxidizer and Isopropyl Alcohol (IPA) is the fuel. These propellants are pressure-fed, using gaseous nitrogen as the pressurant. Polaris is a dual-mode bipropellant system with four independently controlled thrusters. HTP can be used as a monopropellant in a low-thrust mode or combined with IPA in high-thrust mode. Each thruster can provide up to 22 N of thrust individually; when operated together, all four thrusters provide up to 88 N of thrust. With the ability to command the thrusters independently, Sherpa can steer without the need of a gimbal. The Sherpa chemical propulsion system utilizes the Polaris propulsion system from Benchmark Space Systems with green propellants. High Test Peroxide (HTP) is the oxidizer and Isopropyl Alcohol (IPA) is the fuel.


At 621 Miles Altitude

This Spaceflight’s solar-powered orbital transfer vehicle will perform a sequence of burns to reach a circular orbit round 620 miles (1,000 kilometers) above Earth. The Varuna tech demo payload was designed and built by Astro Digital, which also provided the command-and-control system for the Sherpa-LTC orbital transfer vehicle.


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Bonne lecture !

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